On ne le dit jamais assez : la gestion des réseaux sociaux est un métier à part entière et demande une expertise de plus en plus poussée de la part des communicants.
Cette dernière décennie, l’usage des réseaux sociaux a explosé et s’est professionnalisé, devenant un outil incontournable d’une bonne stratégie de communication tous secteurs confondus, du privé au public.
Avec cette forte croissance, le community manager est devenu un couteau suisse : fédérateur d’une communauté, stratège et conseiller pour ses clients, détecteur de tendances, à l’affût de la moindre actualité etc.
Le community manager : un couteau suisse au service d’une entité
Un community manager est avant tout fédérateur : il est donc un bon communicant.
Curieux, agile, il s’adapte à la diversité des demandes, à la multiplicité des réseaux qu’il doit animer et au flux quotidien d’informations qu’il doit digérer et réadapter pour assurer la meilleure visibilité à l’entité qu’il représente. Il est dédié à 100% au projet digital qu’il porte.
Il est capable de répondre quasi immédiatement aux sollicitations à la fois de son client mais aussi des publics qu’il fédère.
Selon les besoins, c’est un profil en capacité de gérer des situations de crise et de rebondir de manière rapide et efficace sur les sujets d’actualité.
Il est en veille permanente sur le monde qui l’entoure, force de proposition pour développer l’image qu’il représente sur différentes plateformes. Flexible, il peut évoluer au gré des tendances, des nouveautés et adapter son discours pour se différencier.
Pour gérer ses réseaux sociaux d’une main de maître il faut pouvoir déléguer à une personne dont c’est le métier. Car fédérer des communautés sur Facebook, Instagram, Twitter, LinkedIn, Pinterest ou encore Youtube, développer un réseau et assurer une bonne visibilité de marque demande du temps : une ressource de plus en plus rare.
Une expertise encore sous-estimée
Si la fonction de community manager se développe de plus en plus, son importance et les investissements (financier et humain) qui en découlent sont souvent sous-estimés.
Avec leur développement rapide et la multiplicité de l’offre existante, ainsi que le caractère incertain de leur pérennité (ce sont les publics qui font ou défont le succès d’une plateforme par rapport à une autre : lire notre article sur Google + ) les réseaux sociaux demandent de la part de leurs managers une capacité d’écoute, de réaction et d’adaptation intense.
Les échanges sont plus instantanés : les messages et l’image de marque doivent être maîtrisés. Le bruit informationnel est incessant : il est donc nécessaire de se démarquer sans se renier. Enfin il faut savoir rester transparent : dans une course au rendement en dépit de la qualité du contenu et avec les dérives que l’on connaît (sponsorisation abusive, achat d’abonnés, revente de données etc.)
Ce qui prime au final sur les réseaux sociaux, c’est l’authenticité et la maîtrise parfaite de son identité.
Dans un environnement en perpétuel mouvement, les besoins évoluent sans cesse et exigent de plus en plus de ressources humaines et en temps. Si jusqu’alors la présence sur la toile était souvent gérée en interne, ou par un turn-over incessant de stagiaires, désormais, les acteurs économiques peuvent prendre la mesure de l’enjeu de leur empreinte digitale et du besoin de passer la main à de vrais professionnels pour pouvoir émerger et tirer leur épingle du jeu.